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Goodnight Desdemona (Good Morning Juliet) au Studio Turner : quand la fiction devient réinvention de soi

  • Photo du rédacteur: judyartistedescene
    judyartistedescene
  • 29 avr.
  • 2 min de lecture

Photo courtesy of Felix Sylvester
Photo courtesy of Felix Sylvester

Il suffit parfois d’un éclat — une étincelle d’imaginaire — pour que le quotidien vacille. Goodnight Desdemona (Good Morning Juliet), présentée au Studio Turner de l’Université Bishop’s le 13 au 17 novembre 2024 passé, invite à ce vertige : celui d’une vie bouleversée par la fiction, d’une héroïne propulsée au cœur des tragédies shakespeariennes pour mieux retrouver sa propre voix. Librement inspirée de Roméo et Juliette, cette relecture contemporaine signée Anne-Marie MacDonald nous plonge dans l’univers de Constance — une jeune étudiante coincée entre ses rêves et une réalité décevante.


Tout bascule lorsqu’une explosion, à la fois métaphorique et bien réelle, provoquée par un mystérieux livre magique, l’entrainera dans les mondes tragiques d’Othello et de Roméo et Juliette, où elle devra, pour rentrer chez elle, décoder un texte ancien, repousser des amants trop zélés, naviguer entre une Chypre en guerre et une Vérone tourmentée, tout en redécouvrant des parties perdues d’elle-même. À cause de ses vêtements modernes, tout le monde la prend pour un homme. Ainsi, elle devient malgré elle la garde rapprochée d’une reine avec qui elle se lie d’amitié. Ce malentendu sur son identité de genre ouvre la voie à une intrigue pleine de quiproquos, de courage et de passion : une femme tombe amoureuse d’elle, la guerre fait rage, et Juliet se retrouve au cœur de luttes autant physiques qu’émotionnelles.


Le personnage du Barde s’impose comme le personnage le plus marquant : bouffon malicieux et conteur espiègle, il traverse l’histoire avec humour et légèreté, avant de nous surprendre une dernière fois en endossant le rôle d’un sorcier sorti directement des limbes du livre magique.


Entre rires, surprises et clins d’œil aux classiques, Goodnight Desdemona (Good Morning Juliet) prouve une fois de plus le talent et la créativité des étudiants de Bishop’s. N’hésitez pas à aller les encourager et à assister à leurs prochaines pièces, qui, j’en suis sûr, seront exceptionnelles !

 
 
 

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