Une danse écrite sur le fil du présent

L’improvisation c’est tout un art, et quand on le mélange à la technique alors on obtient une fascinante œuvre. Le 21 novembre 2024, avait lieu la soirée impro danse du Zemmour Ballet.

Situé au 250 rue du dépôt, la soirée a commencé par un extraordinaire solo de l’artiste et danseuse, Béatrice Larrivée. Cette interprète a su capté mon attention avec ses mouvements décortiqués, ses contorsions et sa précision. En background, un projecteur débitait des phrases en lien avec le thème de la soliste. À la fin, on a entendu le bruit très perturbant d’un grichement de télévision ce qui a ajouté au malaise ambiant.

Pour la suite de la soirée, la soliste et les autres danseurs, Catherine Wilson, Claire Campbell, Rosalie Berger et Nicolas Zemmour ont joint la scène pour improviser plusieurs morceaux. Nicolas, le propriétaire et animateur de la soirée, a commencé par demander des mots aux spectateurs, puis il a structuré la chorégraphie à partir de ces mots choisissant un thème pour chaque chorégraphie. Le plus dure dans ce cas-ci c’est que tout le groupe soit en phase. Ainsi, ils doivent commencer par avoir à même signification du mot, du thème de l’histoire. Ensuite, il doive comprendre comment faire évoluer l’histoire pour en venir à la conclusion.

Pour finir, ils doivent avoir énormément pratiquer, être extrêmement bon techniquement, car leur corps ne sait pas où ils iront et les contorsions qu’ils devront faire donc ils doivent se préparer à toutes éventualités. Par exemple, cette équipe extraordinaire nous a improvisé une acrobatie en fin de soirée, où une des danseuses devait sauter, se faire attraper par Nicolas et redescendre tout en restant en contrôle. C’était non seulement très audacieux, mais aussi très impressionnant, car ça demande une gestion et une technique parfaite !

En conclusion, je vous recommande vivement d’aller voir les soirées du Zemmour Ballet. Ils sont précis et émouvant, vous ne serez pas déçu, je vous le garanti !